Samedi 9 février

 

 

Nous arrivons à la gare TGV d'Aix en Provence à 9h30 et découvrons sur le grand panneau des départs que notre OUIGO a une heure de retard : il bloqué à Marseille pour cause de nettoyage !

Abdel, notre chauffeur, décide de rester avec nous pour attendre jusqu'à ce que le nouvel horaire soit confirmé. Nous envisageons des solutions de remplacement au cas où le train serait annulé. Audrey envisage même de retourner sur Villeneuve pour récupérer sa voiture et monter avec sur Paris... Nous n'en sommes pas encore là et en attendant nous buvons un café chez Paul. Il est presque 10h30.


Finalement il est 11h40 lorsque le OUIGO quitte la gare TGV en direction de Paris Roissy Charles de Gaule avec plus 1h15 de retard. Nous sommes, Laurence et moi, installés dans la voiture 6 tandis qu'Audrey  nous a laissé sur le quai pour rejoindre la voiture 12.

 

Assise en face une femme voyage seule avec ses trois enfants dont le dernier est en bas âge. Elle leur a donné à manger et à présente le plus petit dort allongé sur sa mère. Par moment elle s'énerve face à l'impatience des deux autres  pour qui elle a prévu des jeux et du matériel de coloriage associé à des revues.

Sur la gauche c'est un couple de jeunes, casquette sur la tête et bouteilles de soda. La jeune fille regarde sur son portable ce qui semble être une série et le son quelque peu trop fort se fait entendre plus qu'il ne devrait... Le contenu des dialogues ne semble pas du tout intéressant.

Nous venons de passer Lyon et nous poursuivons notre montée vers Paris. Il est 13h10 et le ciel à l'extérieur se couvre de nuages.

 

Une fois à Roissy chaque passager doit venir auprès du guichet de la compagnie pour faire éditer sa carte d'embarquement et enregistrer ses bagages. Pendant ce temps d'autres voyageurs plus prudents peut-être se font plastifier leur valise auprès d'un service nommé Safe Bag.

NEW DELHI

Nous atterrissons à 9h00 soit avec  une heure d'avance sur l'horaire prévu, ce qui nous arrange pour la correspondance DEHRADUN dans la mesure où d'après Michelle, une amie qui a fait le voyage avec nous, il faut davantage de temps que ce que nous avions prévu pour le transfert de terminaux.

10h00 nous sortons du terminal 3 de l'aéroport bagages en main - A 10h20 nous prenons le Shutlle en direction du terminal 1 - A 10h40 nous arrivons au terminal 3 - A 11h30 nous sommes installés dans le hall d'embarquement pour DEHRADUN.

C'est à 13h05 que la compagnie Low Cost indienne INDIGO décollera pour nous transporter vers Mr KULDEEP, le taxi driver de l'école de Yoga qui nous attend à l'aéroport de DEHRADUN.

Nous sommes "très larges" avec notre heure et demi d'avance ! pas de panique, tout se déroule sans problème...

 

 

 

 

Comme prévu Mr KULDEEP nous attend à l'aéroport avec sa petite pancarte : "Pierre et Laurence". Il nous amène jusqu'à l'ashram qui se situe à une petite demi heure en traversant routes de campagne, de forêt avant d'arriver aux abords de quartiers animés qui annoncent la ville de DEHRADUN.

 

Une fois déposés à l'accueil de l'ashram nous remplissons quelques documents administratifs dans une atmosphère paisible et quelque peu abattus par le voyage et le décalage horaire. Puis un jeune homme assurant l'accueil de l'après midi nous conduit à notre cottage "C14". Nous y déposons nos bagages avant de rejoindre le réfectoire pour prendre une petite collation à base de riz, de soupe de haricots et de chapatis : Il est 15h30.

 

16h00 nous buvons un thé thaï en compagnie de ce qui semble être un enseignant de yoga. Il se nomme ADHIKARI, de petite taille, jeune et d'allure ascétique, il porte une tenue blanche qui fait ressortir sa peau brune, sa longue chevelure et sa barbe noire.

Il nous explique le programme des jours à venir tout en remplissant un planning affiché sur son ordinateur portable.

 

 

 

Cottage C14

 

Après le thé c'est ANNA, une jeune italienne qui nous fait découvrir les lieux avec patience, calme, amabilité et un sourire radieux. Elle nous explique le fonctionnement de la routine journalière, le rôle des différentes salles, les horaires de rendez-vous et surtout, la philosophie de ces retraites qui visent avant toute chose à développer la dimension Sattvique de l'être : pas de viande, pas d'alcool, pas d'excitants, pas de sexe mais la pratique quotidienne de l'Ashtanga Yoga.

Nous regagnons notre cottage pour nous reposer un peu avant les chants nommés Kirtans qui précèdent le dîner servi à 19h00 dans le réfectoire commun.

 

Lundi 11 février

 

Ce matin nous nous sommes levés à 4h45 du matin pour rejoindre la salle où se déroulent les pratiques corporelles. Ce sont des échauffements des glandes et des articulations qui s'exécutent en douceur durant une bonne heure. Cette première heure prépare à la méditation d'une durée d'une heure qui termine ce premier cycle matinal.

Ce travail a été mené par une femme qui s'exprimait d'une voix douce et dans un anglais clair. Nous apprendrons plus tard qu'elle se nomme GEETA. Nous avons retrouvé à travers ces exercices ce que JOËL notre enseignant de Yoga français appelle : "le réveil yoguique" inspiré de l'école himalayenne. 

 

 

 

 

GURU PRAYER 

  Om Om Om gurur brahma gurur visnur

  gurur devo mahesvarah

  gurur saksat param brahma

  tasmai sri-gurave namah

 

 

 

PEACE PRAYER

  Om asato ma sat gamaya

  tamaso ma jyotir gamaya

  mrtyor ma amrtam gamaya

  Om santih, santih, santih

 

 

 

PRAYER OF COMPLETION

  Om purnam adah purnam idam

  purnat purnam udacyate

  purnasya purnam adaya

  purnam evava sisyate

  Om santih, santih, santih

 

Puis à 10h00 nous participons à notre premier "student classes" sous la direction du petit swami védique (car il porte une petite queue derrière son crâne rasé) à la peau brune. Plus tard nous apprendrons qu'il se nomme RAMCHARIT. Il nous présente les bases de la méditation à partir de trois questions :

how to seat ?

how te breathe ?

how to relaxe ?

En fait tout le yoga, toutes les postures, tous les exercices de respiration n'ont qu'un seul but qui est de permettre au sadhaka de méditer longtemps, agréablement et confortablement car la méditation est la porte d'entrée vers le SOI.

La première question a été l'occasion de découvrir comment il faut plier sa couverture de façon à se fabriquer une assise décollée du sol mais extrêmement stable.

 


Mardi 13 février

 

Ce matin je rejoins seul le groupe de 5h00 du matin tandis que Laurence est restée couchée pour cause de migraine. Prayers, Joints and Glands exercices et méditation nous amènent jusqu'à 7h00 où nous nous retrouvons pour déjeuner. Petit repas frugal constitué de deux galettes fourrées de morceaux de poivrons accompagnées d'une sauce verte plutôt épicée et d'une mandarine. Pour faire descendre tout ça du Chaï tea chaud et toujours aussi bon. Ce séjour sera l'occasion de perdre du poids...

 

Derrière la grande salle de méditation MH se trouvent six vaches et un veau qui passent qui passent leurs journées dans un enclos désertique. Elle semblent aussi Zen que l'ensemble des personnes vivant dans ce lieu et de fait tout à fait en osmose avec ce qui s'y enseigne.

 

 

 

L'après midi de 14h00 à 16h00 c'est un moment appelé "student class" notamment à 15h00 où il est posible d'assister à des "talk on". Cette semaine il s'agit d'une conférence sur la Bhagavad Gita, un des textes sacrés le plus connu en Inde mettant en scène le Seigneur Krisna et son disciple Arjuna qui est animée par un Pandi, un lettré indien ou encore nommé un érudit. Nous ne participerons pas à ce cycle compte tenu du fait que notre anglais est trop médiocre pour prétendre à comprendre suffisamment ce qui s'y dit.

 

 

Les Sadhakas les plus souples (et ils sont nombreux) mangent à même le sol comme les indiens, sur des tables basses vernies. assis sur des longs coussins bordeaux. Les couverts à l'indienne sont composés d'une assiette à 4 compartiments, d'un bol, d'un gobelet et de fourchette et cuillère. Tout ce matériel est métallique.

A la fin du repas chacun va laver ses couverts à des grands éviers communs à l'aide de petites éponges qui trempent dans des bols remplis de liquide vaisselle. Une fois le tout lavé et rincé on le fait reposé sur des égouttoirs métalliques fixés au dessus des éviers. 

Le système est efficace et durant tout le repas nous observons la ronde des sadhakas qui une fois terminé leur repas vont s'acquitter de cette tâche.

 

 

Le service est de type buffet et chaque jour des sadhakas s'inscrivent sur un cahier pour assurer cette tâche : c'est une forme de seva.

Ils se tiennent alors derrière une banque sur laquelle sont posés les récipients et munis d'une grande cuillère ou d'une louche ils servent les autres sadhakas venus manger qui défilent devant eux avec leur couverts à la main.

De temps à autre un commis de cuisine apparaît avec un seau pour remplir les récipients de la banque déjà presque vide. On imagine très bien l'effervescence en cuisine de façon à tenir le rythme où chacun mange à sa faim.

 

Je décide de m'inscrire pour le service de midi du vendredi 15.

 

... on leur sert des portions bien plus importantes que les nôtres ou que celles des swamis et enseignants.  Ce sont des travailleurs qui ont besoin de faire le plein d'énergie et pour certains, c'est peut-être le seul repas de la journée ou au moins le seul repas copieux.

Jeudi 14 février

 

Le jeudi est une journée spéciale entièrement dédiée au silence. Le programme du matin reste inchangé jusqu'à 10h00 où à partir de là le sadhaka est invité à accentuer sa pratique silencieuse. Au delà de la méditation la marche méditative fait partie du programme et il s'agit de parcourir quelques dizaines de mètres en 1 heure. On voit le long des couloirs ou dans les jardins des sadhakas se déplacer lentement, le regard fixé sur un point devant eux, les uns derrière les autres. C'est un spectacle quelque peu inhabituel et surréaliste.

A 12h00 les pratiques de respiration consciente reprennent comme à l'accoutumé. 

Comme c'est une journée sans parole les écrans sont interdits et la pratique respiratoire est guidée à l'aide d'un enregistrement, pour reste les sadhakas communiquent par gestes.

Vendredi 15 février

 

Ce matin très tôt il pleuvait encore mais lorsque nous sommes sortis à 5h15 pour les pratiques matinales la pluie s'est arrêtée. Le vent qui souffle à présent va peut-être faire disparaître les nuages et ramener un ciel dégagé. Un signe qui peut confirmer cette hypothèse est qu'en sortant du réfectoire après le petit déjeuner le jardinier était en plein travail, courbé sur les fleurs...

 

Il y a trois principaux enseignants hommes et deux femmes qui se relayent au fil des jours.

Adhikari, le petit yogi barbu et rieur semble tout mou et fait preuve d'une grande douceur dans ses gestes et paroles. Ses doigts sont fins et gracieux comme toutes ses extrémités.

Ramcharit, le petit yogi à la mèche védique apparaît plus énergique. De corpulence trapue sa démarche oscille de droite à gauche et pourtant, il semble totalement ancré dans le sol.

Ramprakash, le petit yogi rondouillard qui semble plus âgé et qui est père d'une petite fille. Il parle un anglais "précieux" 

Les pratiques reprennent quotidiennement et l'on peut observer des résistances qui se lèvent. Celles du corps en premier, lui qui est sollicité très tôt le matin. Les postures et notamment la posture assise qu'il faut tenir longtemps exige une fermeté, une souplesse et une endurance que je n'est pas suffisamment. Je me suis donc résolu à méditer assis sur une chaise.

Le mot qui revient sans cesse est "confortable", quelque soit la contrainte physique du moment, elle doit être confortable et en accord avec nos possibilités. Le Yoga est avant tout un chemin de respect dont la toute première règle est ahimsa la non violence.

 

Le mental est à l'oeuvre lui aussi confronté qu'il est à un lieu si différent et à de nouvelles habitudes. Aussi il fait son boulot : il juge, il compare, il attend. Il est loin d'être relaxe et dans l'acceptation de ce qui est malgré la consigne répétée à longueur de journée par nos instructeurs : relaxe your mind

Ils sont au petit soin pour nous tous et pendant les exercices de relaxations et de respiration ils veillent à ce que nous soyons bien couvert "no cold" et dans le cas contraire ils nous amènent une couverture.

C'est l'Inde des ashrams qui fonctionne selon la règle de l'Ashtanga Yoga et sous le contrôle et l'oeil avisé du Guru. Pour ce lieu il s'agit de Swami Ram. Le Guru même disparu est toujours là dans les coeurs, dans les pensées et dans les murs. Sa présence n'a pas disparu et continu à faire son travail de transformation.

Pour nous occidentaux cette relation invisible peut se révéler incompréhensible voire même une supercherie, mais ici en Inde, pays de la ferveur et de la spiritualité, elle apparaît comme tout à fait normale et entièrement acceptée et vécue.

Cette présence est entretenu par de nombreux portraits. Son fauteuil est toujours en place dans la grande salle des pratiques. Lors des méditations les Swamis placent face aux sadhakas une petite estrade en bois recouverte d'un tissu orange et sur laquelle est placée le portrait du Guru disparu.

Tout est fait pour rappeler sans cesse Sa présence car en fait le Guru symbolise le divin, il est l'incarnation de Dieu, Brahman avec lequel le sadhaka doit se fondre dans l'expérience ultime de l'éveil, de la Libération ou du Samadhi.

 

Le mental occidental doit également se plier à ces pratiques d'adoration et de soumission, à ses croyances qui lui sont complètement étrangères. Et pourtant dans le christianisme Jésus en croix que l'on observe et que l'on signe dans nos églises n'est-il pas l'équivalent du Guru indien que l'on nommait dans la tradition juive Rabbi...

Samedi 16 février

 

Ce matin vers 9h30 nous nous sommes rendus à l'accueil pour nous acquitter de notre séjour. La pension journalière est de 35 dollars. Un paiement en carte bleue en échange d'un reçu que le réceptionniste nous a rempli consciencieusement et nous a remis respectueusement en nous remerciant d'une salutation en Namaste.

 

Le soleil est de retour aujourd'hui et devant les cottages les étendoirs sont pleins de linges blancs qui sèchent : c'est la grande lessive tant attendue ! Nous avons croisé le petit swami barbu et rieur qui nous fait remarquer "the weather is good today, enjoy"

Enjoy ! il semble l'être en permanence et quelque soit le temps. Une humeur équanime, calme et douce émane de ce personnage attachant. Pour autant il reste alerte et très actif dans ce qui semble être ses tâches.

Je comprends au fil des jours le pourquoi de cet état : les méditations successives, les exercices de respirations, les asanas, toute cette routine quotidienne associée à une nourriture végétarienne et plutôt frugale calment petit à petit le mental et permet l'émergence d'une énergie sattvique.

 

Il est 15h00 et tandis que les sadhakas rejoignent la grande salle pour la conférence de l'après midi Divya vient d'apparaître. C'est pour elle l'heure de reprendre son poste et elle affiche un sourire radieux et s'extasie devant "mes" dessins : you are the best. Je lui demande de m'écrire le nom des quatre instructeurs auxquels nous avons eu à faire : Adhikari, Ramcharit, Ramprakash et Geeta. Nous discutons et elle me confie qu'elle n'est pas mariée car d'après ce que je comprends aucun homme ne souhaite pour l'instant la suivre dans ce dévouement total à son maître et à l'ashram. Cela ne semble pas la gêner et elle remet ce destin entre les mains de Dieu, toujours avec le sourire.

 

Le soleil est toujours là, éblouissant et chaud. Je quitte mes différentes couches vestimentaires tandis que les jardiniers s'activent et que la nature explose.

  

 

Dimanche 17 février

 

C'est le jour du départ. Comme d'habitude nous sommes levés à 4h45 du matin et au son de la cloche. C'est pour nous les dernières pratiques corporelles dans ce lieu : réveil des glandes et des articulations.

C'est Ramprakash qui mène la séance du matin. Peut-être ce jour est-il celui des départs car de nombreux sadhakas sont absents profitant d'un repos supplémentaire avant le long voyage qui les attend.

Pour nous il va s'agir "d'un saut de puce" puisque nous nous rendons à quelques kilomètres de là dans une partie de la ville appelée Ramjulha pour rejoindre un hôtel et Audrey qui y séjourne depuis deux semaines.

 

A 8h00 nous allons déjeuner pour la dernière fois puis nous nous attelons au nettoyage du cottage 14 et à 9h30 un taxi vient nous récupérer à l'accueil pour nous amener au Sanskriti hôtel.

 

RAMJHULA

Allongez vous sur le sol, face cachée. Écartez les jambes étendues de la largeur des épaules, les orteils écartés et les talons retournés. Pliez les bras, placez vos mains sur les coudes opposés et rapprochez les coudes de manière à ce que les épaules et le haut de la poitrine soient légèrement en retrait du sol. Inclinez la tête et posez le front sur les avant bras. Vous pouvez également croiser les bras en ramenant les mains sur les épaules opposées et bercer la tête dans le creux des coudes. Dans l'une ou l'autre de ces versions l'abdomen repose entièrement sur le sol, la partie supérieurs du de la poitrine est légèrement surélevée et le poids de la partie supérieure du torse repose sur l'abdomen et la cage thoracique inférieure.

Fermez les yeux et détendez le visage, les épaules, l'abdomen, le bassin, les jambes et les pieds...

ASTANGA YOGA

 

Yama signifie s'abstenir de tout mal (vol, violence, avarice, mensonge, appétit sexuel) Il s'agit d'un contrôle de soi, d'un devoir moral qui passe par des règles et des observances.

 

Niyama est une discipline corporelle et psychique personnelle signifiant restriction, limitation, retenue, réserve, abstinence, discipline...

 

Asanas sont les positions yoguiques qui disciplinent le corps et donnent la stabilité psychique nécessaire à la concentration. Il s'agit avant tout d'une préparation à la méditation.

 

Pranayama englobe les exercices repiratoires qui améliorent l'état des poumons, du coeur et du système nerveux. Ils permettent de calmer le mental.

 

Pratyahara implique l'acquisition d'une autonomie parfaite à l'égard des stimuli du monde extérieur et du dynamisme subconscient.  C'est aussi une étape appelée le "retrait des sens".

 

Les trois dernières étapes constituent le Raja Yoga comprenant :

Dharana qui est la concentration parfaite de l'esprit sur un objet.

 

Dhyana qui est la méditation.

 

Samadhi ou extase qui le couronnement de tous les efforts. Il s'obtient quand la concentration et la méditations sont parfaites, lorsque le sujet et l'objet de la méditation s'unissent. Le Samadhi comprend un dernier stade appelé Nirvikalpa Samadhi qui est un état de supra-conscience et devient une âme libérée.

 

 

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24 février